Fin février et la Lorraine est toujours sous la neige.
Si certains ou certaines ont déjà pu s'adonner aux joies du jardinage, en ce qui nous concerne, il va falloir patienter encore un peu. Cela ne nous empêche pas de faire de bonnes balades avec la double joie de se blottir près du feu au retour autour d'un bon chocolat chaud et de petits gâteaux maisons.
Je vous laisse le soin d'admirer le manteau blanc qui recouvre la campagne et notre cabane en osier tressé, faîte il y a deux ans et toujours en état. En fait, il ne s'agit pas d'osier mais tout simplement de noisetiers coupés lors d'une taille faite par EDF sous une ligne électrique. J'avais fait une autre cabane auparavant et j'étais allé couper de jeunes tiges de noisetiers pour sa confection. Quel labeur! Donc du coup, lorsque j'ai vu les noisetiers à terre, lors de cette coupe, j'ai sauté sur l'occasion et avec mon grand garçon, nous nous sommes passionnés pour le tressage de cette cabane. Les jeunes rejets de saules ne sont pas très présents dans notre région, ce qui rend son utilisation peu évidente quant au tressage.
Quant au noisetier, le tressage est relativement facile dans la mesure où les tiges sont jeunes et flexibles. Cependant, elles deviennent cassantes en vieillissant. La durée dans le temps est peut-être moins évidente.
Je trouve ce petit arbre fascinant. Il s'agit du salix erythroflexuosa.
C'est un petit saule tortueux dont on peut limiter le développement grace à une taille judicieuse. Son bois rouge orangé le rend très décoratif en hiver. Le contraste de couleur avec la neige est des plus admirable. En été, son port pleureur fait de lui, un arbuste sous lequel il fait bon s'isoler et se rafraichir. J'adore ce fouillis de branche pêle-mêle et colorée en plein hiver.
